Tous les enseignants et les enseignantes du Québec vivent quotidiennement le risque d'être poursuivis pour des voies de fait et des attouchements sexuels. Cela revient à pratiquer sa profession avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. L'enseignant Henri Fournier était affectueux avec ses élèves du primaire. Il a été accusé pour attouchements sexuels. Il a été acquitté, mais fut incapable de revenir à l'enseignement. L'enseignante Hélène Guimont a touché l'épaule d'un élève pour l'interpeller. Elle a été déclarée innocente. Le juge a néanmoins considéré le geste fautif. Des centaines d'enseignants et d'enseignantes ont dû se défendre seuls devant les tribunaux. Les médias présentent les enseignants inculpés comme de véritables prédateurs. Les commissions scolaires sont promptes à porter des accusations, faisant fi de la présomption d'innocence. Elles ne voudraient pas être du mauvais côté de la morale publique. Sacrifier un enseignant leur semble préférable, même si les preuves tiennent sur peu de choses. Ce livre présente l'état de la situation. Il porte un regard sévère sur le manque d'humanité dans le traitement des enseignants présumés coupables de voies de fait et d'attouchements sexuels. Surtout, il présente des balises claires que tous les enseignants devraient connaître pour mieux se protéger contre de telles accusations.