Le monde est devenu dangereux non pas à cause de ceux qui font le mal,mais à cause de ceux qui voient et laisse faire à dit un auteur. La crise syrienne en est la parfaite illustration, nous nous conduisons peut être vers la fin de cette harmonie de droit installé après la 2ème guerre mondiale sous l'égide de l'Onu. Le droit international est devenu un enjeu stratégique pour les États selon qu'il doit s'appliquer ou non à telle situation et pas à d'autres. L'analyse dans la durée prouve l'échec du droit international dans la résolution de la crise syrienne. En matière de résolution des conflits le mantra est malheureusement simple: la guerre ou la négociation. Le risque de la guerre est l'enlisement, le risque de la négociation est l'éternisation du conflit. Cet échec du droit international est à analyser pour améliorer la prise en compte des crises géopolitiques. En dépit de cette inefficacité, force est de constater que la guerre civile syrienne s'inscrit dans une logique d'échecs diplomatiques successifs, en d'autres termes d'impossibilité de trouver une réponse politique. Nous osons croire que le droit international reste la seule issue au règlement pacifique de cette crise.

Chris Mantshumba Lanene, CelibataireNé à Brazzaville le 18 Octobre 1990Fils de Fortuné MANTSHUMBA (+) et de Raymond MvilaDiplômé en Pédagogie générale à l'Institut Pédagogique MOKENGELI en 2008Licencié en Relations Internationales à l'Université de Kinshasa en 2013Actuellement Banquier.