Après mes études universitaires à la faculté de médecine de Sfax, j'ai effectué mon internat en 2014 suivi de ma spécialisation en maladies infectieuse. J'ai ensuite été admise aux concours de fin de spécialité et d'assistanat en 2019. 

La rage est une zoonose virale. Une fois les symptômes cliniques apparaissent, la mort est imminente. D'où Ia nécessité d¿une réévaluation des connaissances des infirmiers et la population victime concernant les conduites à tenir pouvant influencer un chemin de soins bien défini.Notre enquête comportait 80 personnels. Le sex-ratio était de 0.6. 80% des personnels n¿avaient pas participé à une formation concernant le programme national de lutte contre la rage. De plus, (32%) des infirmiers n¿avaient pas une affiche de protocole de la rage dans leurs hôpitaux. La majorité des personnels (66%) ignorait l¿importance de l¿éducation des patients. Notre étude comportait 75 victimes de morsure animale. 73%de la population victime pensait que la rage est une maladie mortelle. La possibilité d¿attraper la rage lors d¿un contact avec un objet léché par un animal enragé été noté (61%).L¿infirmier a un rôle primordial dans la prise en charge de la rage. Aussi la population victime constitue le deuxième partenaire pour une meilleur évolution. Lutter contre la rage implique une prise de conscience collective et individuelle et nécessite une collaboration multisectorielle efficace.