Le tourisme noir consiste à visiter des lieux liés à la mort et à la souffrance, tels que des champs de bataille, des châteaux, des catastrophes naturelles et d'autres attractions similaires. En ce sens, nous pensons que cette modalité peut être promue en tant que "produit touristique" en Angola et dans la province de Benguela, en tenant compte de la perspective du tourisme durable, du développement local et de la connaissance de l'histoire récente et des vicissitudes vécues par la population ; un héritage à transmettre aux générations actuelles et futures. La proposition se présente comme une alternative au tourisme durable, ouverte à de nouvelles initiatives commerciales, visant à créer des emplois et des revenus en tant qu'instrument de lutte contre la faim et la pauvreté dans les communautés locales qui ont été le théâtre d'opérations de guerre ; des lieux qui, à notre avis, sont susceptibles d'être utilisés comme un produit touristique unique et d'attirer les touristes nationaux et ceux d'autres pays.

Diplôme en géographie (1992), maîtrise en gestion de l'environnement (2004), maîtrise en gestion des affaires hôtelières et touristiques (2008), doctorat en sciences économiques et commerciales (2009), post-doctorat en sociologie : "Société-Tourisme et Environnement" (2015), chercheur et professeur assistant à l'Université Katyavala Bwila (UKB), Benguela.